Sur son lit de mort, après toute une vie à lutter pour préserver la littérature gaélique, Egan O’Rathaille écrivit ses dernières lignes : Je n’appellerai pas à l’aide…
Irlande, 1685-1729. Dès le début du livre, nous sommes transportés dans l’ancien ordre gaélique : école de poésie, festins des chefs de clan, course de chevaux et Cour de Bardes. Mais la Guerre des Deux Rois mène à la trahison de Limerick, et nous accompagnons le héros, Egan O’Rathaille, sous l’oppression, puis dans la résistance, et lors d’une très éclairante tour des Grandes Maisons du Munster. Il brave les épreuves les plus cruelles sans renoncer, jusqu’au délirant voyage dans les sept vallées de son esprit. Après nous avoir promenés des allées vertes du Kerry aux couloirs du pouvoir de Dublin, l’auteur nous entraîne sur la frégate d’un corsaire en guerre, puis sur l’île de Monstserrat aux Antilles ; il nous présente des dizaines de personnages qui viennent de chaque couche de la population. Leurs amours sont tragiques, fortes ou frivoles, et leurs destins sont clivés comme celui de leur pays.
L’écriture évolue de scène en scène : poétique, liée ou coupée selon l’ambiance, comme ces mélodies tour à tour sombres et entraînantes qui animent encore les soirées irlandaises.
Cette immense fresque illumine le demi-siècle le plus noir de l’histoire de l’Irlande, et met à l’honneur la poésie gaélique classique, mais c’est surtout un monument au courage d’un homme qui – dit tout simplement – avance malgré tout.
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Avis de lecteurs
« Une écriture très originale qui nous transporte dans la langue et la forme des poèmes. Une belle et longue histoire d’Irlande. Je vous recommande de lire lentement pour savourer. » Frédéric M.
« J’ai été très touchée par ce vers quoi l’histoire nous emmène. On saisit bien les évolutions de la société irlandaise et par conséquent la perte d’une partie des traditions, cela m’a beaucoup émue. J’ai aussi trouvé très bien décrits les ressorts psychologiques des personnages. » Marjolaine P.
« L’aspect très documenté du roman donne aux paroles des personnages un caractère très crédible ». Hugues P.
« J’aime beaucoup la fluidité des dialogues. » Michaela B.
« L’écriture est poétique, le langage très fleuri et riche d’un vocabulaire recherché, très bien maîtrisé. J’apprécie la délicate sensibilité de l’écriture. » Jean-Luc D.
« La langue est très bien écrite, c’est elle qui donne envie d’avancer dans le livre (aux moments où, par exemple, avec d’autres livres on serait fatigué ou voudrait passer à autre chose) : on a envie de lire tous les mots. Certains événements sont tristes, et même atroces. » Frédérique M.
« J’attendais avec impatience de pouvoir reprendre ma lecture, tant la vie d’Egan, de ses amis et de sa famille m’a captivée. Comme pour les livres que j’ai beaucoup aimés, j’ai regretté de tourner la dernière page. » Myriam M.
« Je me suis régalée à la lecture du livre, il est bien écrit, l’histoire de l’Irlande est remarquablement écrite, l’intrigue passionnante, j’ai beaucoup aimé Egan. C’est par moments triste et j’ai même pleuré ! » Odile L.
« On prend plaisir à suivre Egan à travers les décennies et les territoires, un personnage inspirant qui impressionne de résilience face au tragique de l’histoire irlandaise et nous fait découvrir la culture gaélique à travers sa propre épopée. » Loïc A.
Presse
Extrait d’un article du 12 août 2023 par Aurélie Corvisy
Alphonsus Stewart, sur les traces de la culture gaélique
L’auteur savinien a écrit un roman en deux tomes sur Egan O’Rathaille, un poète irlandais de la fin du XVIIe et du début du XVIIIe siècle.
Si Alphonsus Stewart vit en France depuis plus de 40 ans, ce natif de Dublin qui a fait carrière dans l’enseignement a toujours conservé un profond attachement à ses racines. Avec, marqué au fer rouge dans son esprit, cette enfance où il a baigné dans le parler mélodieux du Munster, qui perpétuait les tournures gaéliques subsistant dans les contes autour de l’âtre.
Il a décidé de raconter l’histoire d’Egan O’Rathaille, « qui deviendra le plus grand poète de sa génération ». Ce contemporain de Jonathan Swift, connu pour avoir écrit « Les voyages de Gulliver », n’a pas eu la même reconnaissance.
Il faut dire que la culture gaëlique est alors l’ennemie du pouvoir. « Le régime triomphant de Guillaume d’Orange entreprend d’éradiquer la culture gaélique », rappelle l’auteur. C’est un véritable génocide culturel qui s’organise.
Mais il y a des résistants. Parmi eux, Egan O’Rathaille. « Il brave toutes les interdictions et sa tête est mise à prix. Le durcissement des lois punitives lui fait comprendre que l’enjeu n’est pas seulement sa propre survie, mais celle de toute une littérature millénaire », explique Alphonsus Stewart.
Cette résistance est décrite au fil d’un récit qui a tout de l’aventure. Des allées vertes du Kerry jusqu’aux couloirs du pouvoir de Dublin, sur la frégate d’un corsaire en guerre ou sur l’île de Montserrat aux Antilles, au côté des chefs rebelles qui soutiennent le roi Jacques II, la vie du poète est synonyme de lutte pour sauver cette culture.
Au fil des pages, Alphonsus Stewart mentionne une quarantaine de poèmes, traduits par ses soins, et que l’on peut découvrir sur son site Internet personnel. Et si la toile de fond de ces livres éclaire le lecteur sur le demi-siècle le plus noir de l’histoire de l’Irlande, elle met surtout à l’honneur la poésie gaélique classique, et le combat d’Egan O’Rathaille pour défendre une langue et une culture méconnue en France, mais qu’Alphonsus Stewart partage avec nous passionnément.